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LA NATION: Culture Africa

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Les Kota, Peuple d'Afrique appartenant au grand ensemble culturel et linguistique Bantu, occupent un espace d'environ 75

Les Kota, Peuple d'Afrique appartenant au grand ensemble culturel et linguistique Bantu, occupent un espace d'environ 75 000 Km2. Les Kota peuplent le Congo-Brazzaville (Zanaga, Sibiti, Mbomo) et le Gabon (Haut-Ogooué, Ogooué-Lolo, Moyen-Ogooué, Estuaire, Ogu'Ivindo). Les Kota ont, en Guinée Equatoriale et au Gabon (Estuaire), leurs cousins germains: les Benga. Au Cameroun, les Kota ont des descendants: les Dwala. Au Gabon, un Kota dialogue sans interprète avec un Ndassa, un Bahoumbou...Un don de la Culture

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Littérature

 

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LA NATION: Culture Africa

Identité nationale: la société multiculturelle à la croisée des chemins

Qui suis-je ?


Je me nomme Arthur Serge Benga Ndjemé,

Né le mercredi quinze mars soixante-douze;

A neuf heures, entre une paire de blouses,

J’ai été expulsé comme un pauvre mal aimé !

 

Quelques jours après la fin du cycle du Verseau,

Juste après une longue trêve hivernale,

Je fus projeté dans cette vie infernale

Et livré à moi-même dans un vieux berceau !

 

Je suis un Kota né au bord de l’Ivindo ;

Les premiers pleurs pleins de rêves, de promesses

Et d’espoirs mais aussi de doutes et d’angoisses,

J’en ris parfois derrière mes verres Indo.

 

Aîné d’une famille gabonaise pauvre

De douze enfants ; élevé au poisson fumé,

A la viande boucanée, au riz parfumé ;

J’ai touché à l’alcool mais jamais au chanvre.

 

Serais-je quelqu’un d’autre si je rêvais d’argent ?

Serais-je moi-même en m’adonnant à la pêche

Ou en faisant pleurer l’herminette et la bêche ?

Pourquoi ne serais-je donc pas Docteur ou Sergent ?

 

La forêt où je naquis est l’immense poumon

Recyclant les gaz toxiques émis en France ;

Pourquoi n’irais-je pas y noyer ma souffrance

Dans un pot-au-feu et une salade au saumon ?

 

Qui suis-je donc dans ce monde de vanité,

Ô mon Dieu ; moi qui me nourris de blasphèmes ?

Qui suis-je face à la Mer, face à moi-même,

Face au rire sardonique de l’Eternité ?

 

Mon destin de fils du fleuve, de Kota errant,

D’Africain découpant dans le sable des grèves

Des robes fictives pour habiller ses rêves,

M’a ouvert les routes de Kaboul et Téhéran.

 

Ô souci ! toi qui m’étreins depuis le berceau

Et mines mes sentiers, sois ma sentinelle !

Et toi, misère ! tisanes de citronnelle !

Bouillie de manioc ! roulements de cerceau !

 

Ma belle misère des concerts de gargouillis,

Donnés dans une étouffante moustiquaire

De sacs de farine devenue reliquaire,

Je rêve de nos cajoleries dans les taillis !

 

Ô ma petite misère ! souliers bayant !

Je me souviens de nos longues promenades

Sur la corniche ; tels les éclats de grenades,

Les écarts de vos semelles étaient si bruyants !

 

Pauvreté, ô ma pauvreté ! élève mon cœur,

Mes mains et mon âme vers les Saints et les Anges !

Epargne-moi de ces éprouvantes vendanges

Où bohémiens et fruits mûrs chantent en chœur !

 

Ma pauvre pauvreté mise à nue par la mort

Alors que la vie t’a donné l’intelligence

De soustraire les richesses de l’indigence ;

Pauvre amie, chancelant entre regrets et remords !

 

Qui suis-je donc moi, fils de chasseur, ô Seigneur,

L’âme emplie de mythes ; le cœur farci de rêves ?

Qui suis-je, moi, arbrisseau friand de sèves,

Descendant d’une lignée d’intrépides baigneurs ?

 

Je ne suis pas un immigré, un étranger,

Un courant d’air salin saturé de misère ;

Je suis semblable à l’ouvrier de l’Isère,

Debout dès l’aurore pour gagner de quoi manger.

 

Je peux être doux, nerveux, attentif à la Loi ;

Mais aussi effronté, capricieux, atone

Comme pourrait l’être toute autre personne ;

Je suis libre, digne, amoureux, comme toi.

 

Confident de la misère, ami du souci,

Compagnon de la pauvreté, je suis l’Homme !

Je ne suis pas un numéro, un fantôme,

Une identité ; mais le Divin raccourci !

 

Arthur BENGA NDJEME, le 7 Novembre 2009, 19h53, Nancy.

 

Faites sonner les quatre cloches de l'Humanité (en Mémoire du Dr KING)!




-Fraternité

-Egalité

-Liberté

-Justice




http://www.dailymotion.com/video/x2vlq1_martin-luther-king-i-have-a-dream-s_politics

 

Message d'espoir

Ogivines,
Ogivins,

Mes
frères ;

 

L’année 2009 est, pour notre pays et notre région,
une année particulière. Jamais de mémoire d’homme, une Nation n’aura vécu
autant de drames et de messages d’espoir que la nôtre.

 

Les tragédies successives du couple présidentiel, le
renforcement des forces vives de notre province et sa préservation de la haine
ethnique après l’élection présidentielle anticipée sont autant de moments
singuliers qui doivent être appréciés, chacun, à sa juste mesure.

 

Au terme de cette période exceptionnelle, je suis
heureux de m’associer à vous, pour faire ensemble le bilan de notre situation
personnelle. Il s’agit d’un acte légitime. Le Préambule et le titre premier

de la Constitution, qui reconnaissent et garantissent la justice sociale,

l’égalité républicaine puis les libertés d’opinion et de pensée,

nous autorisent à nous poser cette question citoyenne :

 

Quelle est
la part de l’Ogooué-Ivindo dans la nouvelle configuration politique du
Gabon ?

 

Comme le prévient le Père Teilhard de Chardin, avec
la réduction considérable du nombre des membres du Gouvernement natifs de notre
région, « L’épreuve est venue ! »

(Pierre Teilhard de Chardin, Sur la souffrance, Seuils, Paris, 1995,p. 26).

 

Les défis auxquels notre pays doit faire face ne
vont pas sans sacrifices de la part des Gabonaises et Gabonais. Leur
contribution, dans leur être et leur avoir, est essentielle à la fabrication
d’un Etat fort et d’une Nation prospère. Comme beaucoup de nos concitoyens,
nous payons notre quote-part à cet effort collectif.

Cet effort ne fait d’ailleurs que commencer et il demandera certainement

plus de sacrifices à l’Ogooué-Ivindo, pour voir émerger un Gabon

qui aspire au rang de puissance :


« On n’élève pas une montagne sans créer des abîmes »

(Pierre Teilhard de Chardin, Op. cit., p. 10).

 

Ô Peuple de l’Ogooué-Ivindo, depuis la Lorraine, en France, où
je suis avec attention chaque pas posé par notre beau pays vers la modernité,
j’ai l’honneur de vous annoncer qu’une Grande Lumière s’est aujourd’hui levée
sur notre province ! Cette Lumière, c’est l’éducation.

 

Dans une administration et un système politique
qui retiennent l’excellence, la compétence et le talent comme critères
d’accession aux plus hautes fonctions de l’Etat et de l’entreprise, l’école est
notre seule source d’énergie. Notre espoir. Osons l’éducation !

 

Dr Benga
NDJEME

Nancy, le 17 Octobre 2009

 

Barack Hussein OBAMA: Prix Nobel de la Paix

A travers le Prix Nobel de la Paix 2009, les Etats-Unis viennent de regagner la confiance qu'une certaine politique leur a fait perdre aux yeux du Monde depuis près d'une décennie.

Contrairement aux esprits chagrins qui jugent cette Haute distinction "prématurée" ou "précipitée" voire "injustifiée", l'heureux récipiendaire est un homme de parole et d'action. Mieux, son engagement politique et sa réussite personnelle sont les piliers les plus sûrs d'une paix durable tant au Moyen-Orient qu'en Europe, en Amériques, en Asie et en Afrique.

Il convient de revisiter la traduction de ses discours de campagne (Berlin, Philadelphie, Denver, Chicago) en actions politiques concrètes; sans démagogie; sans attente de reconnaissance internationale ni de récompense de quelque nature, pour se rendre compte de la grandeur d'âme et de jugement dont il dispose pour porter la "diplomatie préventive" comme étendard.

La récompense de ce "vendredi saint" couronne deux vertus cardinales: le dialogue et la tolérance.

En décernant au Président OBAMA cette illustre médaille, cet éminent diplôme et cet important chèque au moment où une certaine presse et des clans malfaisants tentent de le présenter comme le diable incarné, le Comité Nobel rappelle à qui veut l'entendre que la légitimité de cet homme ne souffre d'aucune altération.

Bien plus grave. Les hautes personnalités, au-delà de tout soupçon, qui ont  jugé M. OBAMA digne de ce Prix lui témoignent ouvertement le soutien des personnes les plus désintéressées de la planète aux chantiers pharaoniques que le président des Etats-Unis entreprend en Afghanistan, en Irak, entre Israël et la Palestine; mais aussi en Afrique où la pratique préhistorique des "hommes forts" est dans sa ligne de mire.

Saluons donc l'heureux élu.

Saluons l'homme dont les épaules vont devoir désormais porter la lourde charge-et il en est conscient-de raccommoder le tissu de la paix du monde, du respect entre les peuples, de la justice internationale et de l'espérance écologique que nombre de ses pourfendeurs contribuent à déchirer au gré de leurs intérêts particuliers.

Congratulations, Mr President!

 

LEXIKO [Lexique ikota]

le mot du jour

Ngwézé

=Veillée d'armes

 

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